Vos apprenants sont prêts à se jeter dans le grand bain de la vie active ! Mais si leurs qualités de bonnes recrues sont au rendez-vous, encore faut-il qu’ils passent l’épreuve de la recherche d’emploi. Une recherche souvent parsemée de petits et grands faux pas. Voici un panel d’erreurs fréquentes à anticiper, avec eux.
Le manque de connaissance sur l’entreprise
La première erreur, et sans doute la plus préjudiciable, est un manque d’intérêt pour l’entreprise. Comprenez par là, une connaissance trop vague de l’entreprise ciblée au moment de la candidature. Pourtant, la personne contactée doit comprendre en quelques lignes, ou quelques phrases pourquoi son entreprise présente un vif intérêt pour l’apprenti ou le stagiaire. Grâce à internet, invitez-le à collecter toute l’information possible sur sa cible, afin de se faire une idée objective, et d’adapter sa stratégie.
L’envoi de 50 CV et lettres de motivation… identiques
Oui, la recherche prend du temps et la tentation est grande, quand on est satisfait de son CV et de sa lettre de motivation type, de les expédier à grande échelle dans un but : « Sur 50 candidatures envoyées j’aurais au moins quelques réponses positives ! ». Pourtant, ce n’est pas une stratégie gagnante. Et pour deux raisons : à vouloir cibler large, les documents perdent en force. Ils en deviennent stéréotypés et cela se ressent à leur lecture. Mais en plus, il existe le risque que des entreprises s’en rendent compte entre elles.
Il est également mal vu de copier-coller des documents trouvés sur le web. Cela demande un peu d’investissement, mais il est important de remanier chaque CV et lettre de motivation en fonction de la structure visée.
Les fautes d’inattention
Voici des erreurs ô combien d’actualité : la faute d’orthographe, de syntaxe, les abréviations sont les ennemis jurés de la recherche d’emploi. Et les recruteurs les ont en horreur (certaines lettres partent directement à la corbeille !). Ce genre d’erreur peut indiquer une lettre écrite à la va-vite, une absence de relecture (et donc d’intérêt) et un problème à gérer ensuite (une mauvaise orthographe est pénalisante), même si le candidat postule à un emploi manuel. Le mieux est de relire ou, mieux, de faire relire son courrier / son email.
L’utilisation d’une photo inadaptée
Chaque détail aura son importance. Et la question de la photo peut en effet jouer des tours (c’est fou l’idée qu’on se fait d’une personne via une petite image !). La photo sympathique incluse par le jeune en recherche ne sera peut-être pas du goût de l’entreprise. Le candidat doit donc prendre conscience qu’une photo destinée au CV est différente d’une photo de profil utilisée sur un réseau social (aussi souriante soit elle). Mieux vaut une absence de photo, qu’une présentation qui ne respecte pas le dress code de l’entreprise, ou qui semble trop familière.
A lire aussi : De l’importance de sensibiliser les jeunes à leur utilisation d’internet
Le manque de préparation de l’entretien
La candidature a été acceptée, votre élève à obtenu un entretien. Bravo. Mais gare à la fausse décontraction que prévoient parfois certains jeunes. « Je connais l’entreprise, je vais être moi-même et tout ira bien ». Certes, il ne faut pas jouer un rôle lors de l’entretien, mais celui-ci doit être balisé avec soin. Le mieux pour le candidat ? Faire le point sur ses points faibles, ses points forts, envisager toutes les questions possibles (et leur réponses !). Dans le doute, demander à des proches de l’aide pour s’entraîner.
La tendance à se cacher derrière ses diplômes
Cela tient plus de la déformation que d’une erreur : en France, nous avons pris l’habitude de mettre les diplômes en avant pour obtenir un poste. Ils sont de vrais sésames, au détriment parfois de la motivation. Pourtant, en entretien, pour créer la différences avec les autres candidats, il peut être utile de parler de ses expériences personnelles, de ses goûts, qualités, hors cadre professionnel.
L’absence de suivi
Les efforts du futur apprenti ne s’arrêtent pas après avoir pressé le bouton « postuler » d’une offre d’emploi (ouf c’est fait !). Il va falloir évidemment garder le cap et rappeler après une dizaine de jours. Une technique qui n’est pas toujours plaisante pour l’intéressé (peur du rejet, du refus) mais qui lui apprendra où en est sa candidature et démontrera également une fois de plus son intérêt pour le poste ! Voila une attitude pro active !
Cet article vous a plu ? Lisez aussi : Recherche d’alternance : 8 pratiques qui remportent du succès auprès des entreprises !