Pour entrer dans une école et faire un apprentissage, il y a une condition sine qua none pour les jeunes. Ils doivent trouver impérativement un employeur qui prendra en charge leur formation. Sauf que ces jeunes ne sont pas vraiment rompus à l’exercice de la recherche d’emploi, ils sont souvent même assez effrayés à l’idée de devoir se lancer dans une telle aventure. Retour sur les plus grandes peurs des jeunes face à leur recherche d’emploi.
Quand on essuie un refus, on n’a plus confiance en soi
Partir en quête d’un travail c’est s’apprêter à devoir buter contre quelques obstacles avant de pouvoir décrocher un emploi. Les jeunes en sont conscients et l’une de leurs inquiétudes majeures est d’être confrontés à un refus catégorique. Tenter une approche auprès d’une entreprise et se faire rabrouer n’a rien d’agréable. La sensation d’être rejeté après avoir préparé son entrée en matière et sans trop de ménagement peut laisser des traces et égratigner le peu de confiance qu’ils avaient en eux. Mieux vaut donc qu’ils se préparent psychologiquement à affronter l’échec puisque certaines études démontrent qu’il faut en moyenne 29 dépôts de CV (sans doute beaucoup plus en réalité) avant de pouvoir être embauché quelque part. La persévérance finit toujours par payer ! Heureusement, il est possible de montrer quelques astuces aux jeunes pour attirer rapidement l’attention d’un recruteur et leur éviter les refus.
“Appeler les entreprises, pour quoi faire ? Elles s’en fichent…”
Freinés par cette crainte de se voir rejetés, les jeunes sont en conséquence très hésitants pour décrocher leur téléphone et contacter directement les entreprises. La plupart restent persuadés que les entreprises ne sont pas intéressées par leur candidature et n’osent donc pas appeler. Une inquiétude bien pénalisante finalement car entrer directement en relation avec les employeurs permet de mieux mettre le doigt sur leurs besoins et d’orienter son discours en fonction. De plus, cette démarche démontre aussi une forme de dynamisme et de motivation indéniable, de quoi séduire les employeurs les plus réticents !
Pas d’entreprise, pas d’école : double pression
Comme tout le monde, les jeunes vivent mal le rejet. D’autant plus que s’ils ne trouvent pas d’entreprise qui accepte de les prendre en formation, ils ne peuvent pas non plus être admis dans l’école qu’ils visent pour compléter leur apprentissage. L’enjeu est donc primordial pour eux. Pourtant, l’article 20 de la loi Cherpion permet désormais aux jeunes qui n’ont pas réussi à trouver une entreprise de commencer une formation au sein des CFA. Comme quoi les jeunes doivent être rassurés et informés !
Une entreprise oui, mais une entreprise qui correspond aux attentes
Difficile dans un tel contexte de se permettre de refuser l’offre d’une entreprise qui peut leur tendre les bras sous prétexte qu’elle ne correspond pas vraiment à leurs attentes. Et pourtant ! Quitte à se lancer dans un apprentissage, autant le faire avec une entreprise qui offre de quoi se perfectionner, des missions à la hauteur des compétences et une valorisation du futur diplôme et de l’expérience acquise. Donc pour cela, mieux vaut se renseigner au préalable sur les besoins de l’employeur pour mieux cibler sa recherche. Tout est lié…
Inciter un jeune à prendre confiance en lui, à ne pas avoir peur d’essuyer des refus et à contacter directement les entreprises ne lui sera que bénéfique pour une telle recherche à condition d’avoir une bonne méthode... Il pourra ainsi se lancer avec plus de facilités dans ses démarches vers les employeurs, se mettre en avant et montrer qu’il correspond à l’entreprise autant qu’elle pourra satisfaire ses attentes en matière d’apprentissage. Un pari gagnant-gagnant !