Généralisée au début de l’année 2017, la Garantie jeunes est un dispositif qui permet aux missions locales de toucher de l’argent en fonction de certains critères. Elle représente une source de financement destinée à favoriser l’intégration sociale et professionnelle des jeunes. Mais comment fonctionne-t-elle ? Comment la mettre en œuvre ? Pour quels résultats ? Zoom sur ce nouveau dispositif !
La Garantie jeunes, qu’est-ce que c’est ?
La Garantie jeunes permet aux missions locales de toucher une subvention en fonction du taux de jeunes qu’elles vont chercher et du taux de jeunes qu’elles arrivent à insérer sur le marché du travail. Chaque mission locale participant à l’expérimentation du dispositif peut bénéficier de 1600 € de crédits d’accompagnement par jeune, chaque année.
Petit historique de la Garantie jeune
Le Gouvernement l’a mise en place en 2013, pour les jeunes ayant entre 16 et 25 ans révolus, en situation de grande vulnérabilité sur le marché du travail (arrêt du parcours scolaire, pas d’emploi ni de formation, conditions de ressources précaires).
Le dispositif donne à ces derniers la garantie d’une intégration sociale et professionnelle, notamment grâce à un parcours intensif et personnalisé de formation et d’accès à l’emploi.
Après avoir été lancée à petite échelle via un décret sur 10 territoires pour 10 000 jeunes, la Garantie jeunes comptait 100 000 bénéficiaires en 2016. En janvier 2017, le dispositif a été déployé sur tout le territoire.
La Garantie jeunes est une modalité spécifique du PACEA (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie).
Les différents acteurs
Plusieurs acteurs jouent un rôle primordial dans la mise en place de ce dispositif :
- le jeune, qui s’engage à suivre un accompagnement personnalisé et à chercher un emploi ;
- la mission locale, qui accompagne ce dernier ;
- les entreprises, qui proposent aux jeunes des mises en situations professionnelles ;
- le conseil départemental qui, de par son action sociale au service des jeunes, participe à leur repérage ;
- l’État, qui préside la commission d’attribution et de suivi de la Garantie jeunes, est aussi le garant du versement de l’allocation.
Concrètement, comment la Garantie aide-t-elle les jeunes ?
Avec la Garantie jeunes, la mission locale va pouvoir aider les jeunes en les accompagnant via des ateliers collectifs. Le jeune aura un conseiller référent pour l’aider à résoudre ses difficultés que ce soit par rapport à la mobilité, la santé, le logement… Il bénéficiera également d’une aide financière de 461 € par mois et éventuellement d’une aide au logement. Cette phase d’accompagnement dure un an et peut être prolongée jusqu’à six mois.
Quelles démarches faire en tant que mission locale ?
Pour mettre en place une Garantie jeunes, la mission locale a la responsabilité de vérifier si le jeune répond bien à tous les critères d’éligibilité et de recueillir les justificatifs nécessaires à la mise en place du dispositif :
- pièce d’identité ;
- déclaratif NEET ;
- justificatif d’absence de soutien familial ;
- attestation sur l’honneur des ressources des trois derniers mois ;
- déclaratif présentant les motivations du jeune.
La mission locale prend ensuite la décision d’admettre ou de refuser le dossier.
Comment est mise en application la Garantie jeunes ?
Du côté du jeune
L’entrée en Garantie jeunes s’effectue par groupes composés de 10 à 20 jeunes : l’objectif est de mettre en place un travail collectif et de développer les pratiques de coopération. L’accompagnement, à la fois individuel et collectif, repose sur un principe de planification d’actions qui permet de prendre en compte le rythme de progression.
Pour assurer la réussite de cet accompagnement, les conseillers de la mission locale mobilisent l’ensemble des méthodes d’animation et d’accompagnement existantes : ateliers, entretiens individuels, échanges téléphoniques ou par mails, accès en libre-service à l’information sur le marché local du travail…
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Du côté de l’entreprise
La Garantie jeunes apporte aux entreprises un service d’appui au recrutement en associant les employeurs à la construction du projet du jeune. Elle leur permet ainsi de faire face à leurs besoins en recrutement : la mission locale et l’employeur sont dans une logique de co-construction, avec un accompagnement individualisé destiné à intégrer le jeune sur le marché de l’emploi.
Ainsi, les entreprises peuvent aussi communiquer sur leur mobilisation en faveur de l’emploi de la jeunesse.
Et dans le futur ?
Bonne nouvelle ! Le nouveau président Emmanuel Macron souhaite que 200 000 jeunes bénéficient de ce dispositif… soit presque le double du nombre de bénéficiaires actuel ! Par ailleurs, un bilan est prévu au second semestre 2017 afin de valoriser les bonnes pratiques des missions locales. L’objectif ? Essaimer le dispositif plus facilement sur le territoire !
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La Garantie jeunes n’en est qu’à ses débuts, mais elle semble promise à un bel avenir. Comment se déroule sa mise en œuvre dans votre mission locale ?
Crédit photo : Unsplash / Paul Skorupskas
1 commentaires
Bonjour . Génial cette garantie jeunes ..Mais elle est source de problème….aussi.
Mon fils de 22 ans n arrive pas à s intégrer dans le monde du travail…ils a des problèmes de santé et au bout de quelques temps il faut des crises d’angoisse. Il a travaillais en cuisine tentait de passer 2fous un cap. Puis un cap de mecanique 2mois…et d’autres boulot..Il a pas de difficulté à trouver du travail mais a si faire .
Je vit seule avec lui pas d’aide de la famille sont père et décédé. Depuis quasi 10 ans.
Moi je suis en AAH et j’ai un pension d’invalidité..
Je ne travaille pas.
Vincent a plus de revenir depuis septembre 2017 et c’est moi qui assume tout il a plus de voiture mais je paye son téléphone sa mutuelle.
Et bien sûr tout le
reste. Nous habitons dans la Drôme 26470 la Charce.
Nous sommes donc loin déjà de la mission local de nyons 35km
De Die c’est pareil.
Vincent a donc fait les papiers auprès de la mission local de nyons .Il c’est déplace à mes frais déjà 4 fois.
Il a du aller en rendez vous à pierrelatte qui et à plus de 70 km de chez nous.
Le problème est que si il est accepter il devra aller tout les jours à pierrelatte. 5 jours par semaine . Je rappel que Vincent a pas de revenu que si il a droit à la garantie jeune il sera payer que début février. Et que moi je ne peu assumer c’est déplacement…on a regarder pour si il soit logé c’est quasi impossible trop chère. Le train pareil .la car ça va pas
A l a question vatil etre aidé pour l’essence on lui répond tu sait on A pas de sous. Mais on lui fait bien comprendre qu’il ne doit pas être absent sous peine de perdre la garanti
Il va utiliser ma voiture. Ce qui fait que moi je serais bloqué. Le premier village ou il a du pain et à 7km. A tout cela il faut qu’il ce nourrisse. Donc quasi 12 à 15 e par jours d essence . 3 à 5 e de nourriture .par jours .
Essence 300.euros J’ai un tre vieux véhicule panda de 1988 pas sur qu’elle tienne. Plus environs 100e de nourriture .
400e que j’ai pas ..Je suis déjà en situation de découvert sur mon compte .
Alors ok la garanti jeune mais pourquoi si loin .. pourquoi lui dit-on il a des aides pour l’essence mais que concrètement on lui tu sait il y a des prioritaire genre nyons disposerait que de 400e d’aide pour tous les jeunes…
Mon fils s’appelle Vandesande Vincent ne le 29 janvier 1996.
Nous sommes dans une situation de stress tout les jours à cause de cette situation ..
Qui moi me précarise.
Et que mon fils ne comprend pas. Nous vivons dans les dispute incessantes a cause de cette situation .
Voilà je voulait faire par de mon désarrois.