


Pour être considéré comme tuteur d’un apprenti, il faut être qualifié et expérimenté dans le métier pour lequel l’apprenti fait sa formation. Il faut également être en mesure de transmettre efficacement ses connaissances et ses compétences à l’apprenti, et être prêt à lui fournir des conseils et un soutien. C’est ce qu’on appelle le tutorat.

La législation française ne prévoit pas de manière explicite que les entreprises soient tenues de former un tuteur. Néanmoins, il est à noter que certaines conventions collectives ou branches professionnelles peuvent imposer une formation des tuteurs ou des maîtres d’apprentissage, comme pour les contrats de professionnalisation par exemple.
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Les autorités en charge de l’apprentissage encouragent fortement, voire recommandent, la formation des tuteurs pour assurer un accompagnement de qualité des apprentis au sein de l’entreprise. La mise en place de cette formation peut se faire à distance ou en présentiel.

La position de maître d’apprentissage et les missions du tuteur peuvent être occupée par différentes personnes, telles que l’employeur lui-même, un employé nommé par l’employeur, ou même une équipe tutorale. Dans ce dernier cas, plusieurs employés partagent la fonction de maître d’apprentissage. Au sein de cette équipe tutorale, un « maître d’apprentissage référent » est désigné pour coordonner l’équipe et maintenir une communication fluide avec le centre de formation d’apprentis ( CFA ).

Les critères et les conditions de qualification pour devenir tuteur d’un apprenti peuvent être remplis de trois façons différentes.
Premièrement, le candidat doit être titulaire d’un diplôme ou d’un titre professionnel dans le même domaine que le diplôme ou le titre préparé par l’apprenti, avec au moins deux années d’expérience professionnelle pertinente.
Deuxièmement, il doit avoir exercé une activité professionnelle en rapport avec la qualification visée pendant au moins trois ans, avec un niveau de qualification minimal déterminé par la commission départementale de l’emploi et de l’insertion.
Troisièmement, le candidat peut disposer d’une expérience professionnelle de trois ans en relation avec le diplôme ou le titre préparé par l’apprenti, avec l’avis favorable du recteur, du directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt ou du directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale.
Si aucune réponse n’est donnée dans un délai d’un mois à compter de la saisine de l’autorité compétente, l’avis est considéré comme favorable.
Il est important de noter que les stages et les périodes de formation en milieu professionnel dans le cadre d’une formation initiale ou continue qualifiante ne sont pas pris en compte pour le calcul de l’expérience requise.

Le tuteur chargé de suivre un alternant en contrat de professionnalisation doit satisfaire aux exigences suivantes : être un employé de l’entreprise employant le salarié en contrat, avoir choisi de devenir tuteur, justifier d’au moins deux années d’expérience dans le domaine de qualification visé par le contrat et avoir été désigné par l’employeur.
L’employeur peut aussi faire office de tuteur s’il répond aux critères de qualification et d’expérience.
La fonction du tuteur est de guider, aider, informer et accompagner le salarié tout au long de sa période de professionnalisation.
Pour cela, le tuteur doit organiser son travail avec les autres salariés de l’entreprise concernés par cette activité, contribuer à la formation professionnelle du salarié, respecter son emploi du temps et assurer la liaison avec le service ou l’organisme de formation.
Le tuteur est également impliqué dans l’évaluation de la formation avec l’aide de l’établissement de formation. Un tuteur salarié peut suivre jusqu’à trois personnes tandis qu’un employeur-tuteur peut en suivre deux au maximum.

En France, un tuteur ou un maître d’apprentissage peut suivre au maximum trois apprentis simultanément. Cette règle est prévue par l’article L6222-6 du Code du travail. Cependant, il est possible que les conventions collectives ou les accords de branche prévoient des dispositions différentes pour ce genre de contrat de travail.
Le tuteur pédagogique au sein d’un Centre de Formation d’Apprentis (CFA) a pour rôle d’accompagner et de soutenir les apprentis dans leur parcours de formation.
Contrairement au tuteur en entreprise qui a pour mission de guider et d’évaluer l’apprenti dans le cadre de sa formation pratique, le tuteur pédagogique intervient plutôt dans le suivi des enseignements théoriques dispensés au CFA.
Le tuteur pédagogique est chargé de :

Le tuteur pédagogique est donc un interlocuteur privilégié pour les apprentis au CFA. Il les aide à construire leur projet professionnel et à acquérir les compétences théoriques nécessaires à l’exercice de leur métier et de répondre aux finalités du diplôme.

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